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Les principaux styles de graffiti

Notre galerie de Street Art vous parle des différents styles de graffiti

En tant que galerie de Street Art, nous nous intéressons de près aux styles de graffiti. Le graffiti se décline au travers de styles facilement identifiables qui permettent ainsi de les regrouper dans cinq grandes catégories. De la simple écriture d’un nom, les graffiti sont devenus de plus en plus élaborés et politiques.

Le Bubble style, la genèse du Graffiti

Inventé en 1972 par le graffeur Phase 2, le Bubble style fait figure d’un des tout premiers styles de graffiti, voire du plus ancien.

Le nom de la police de caractères utilisée est directement inspiré par l’esthétisme de ses lettres ballonnées et ventrues comme des bulles de savon prêtes à éclater. La forme arrondie des lettres crée des volumes qui se chevauchent en partie.

Les graffitis sont généralement réalisés avec deux couleurs, une couleur bombée pour les lettres et une autre, bombée également, pour contraster les contours. Ce type de graffiti peut être réalisé en plusieurs couleurs pour lui donner un aspect plus exubérant.

Il est généralement utilisé pour couvrir des surfaces moyennes comme un côté de camion ou un store de magasin.

Le Throw-up, un style rapide et efficace sans paternité

Le Throw-up est assez proche du Bubble style et en serait même un dérivé apparu en 1972. Cette composition, dont aucun graffeur ne revendique la paternité, utilise une seule couleur déclinée en deux tons. Le ton le plus sombre est utilisé pour le contour tandis que le ton le plus clair est utilisé pour le remplissage. Les proportions et le tracé du lettrage sont identiques à ceux du Bubble style et le rendu est parfaitement lisible.

Le Throw-up a succédé au Bubble style alors que le graffiti était en plein essor et aucune rame de métro et aucun wagon n’échappa au « bombing », terme utilisé pour décrire le phénomène. Face à la recrudescence de graffiti et à la Police, de plus en plus « sensibilisée » au phénomène, le Throw up permet de créer un graffiti de façon simple et rapide pour pouvoir s’affirmer dans la guerre à la notoriété et à la revendication.

Le Block buster, des lettres géantes rapidement graffées

L’objectif du Block buster est de couvrir rapidement de grandes surfaces pour ne pas se faire prendre en y passant trop de temps. À l’origine utilisée pour couvrir la surface des wagons de trains au début des années 80, cette pratique créée par les graffeurs Blade & Comet a évolué et sert également à masquer les travaux des autres graffeurs.

Ce type de graffiti se caractérise par la forme carrée et la surface imposante des lettres et l’utilisation de deux couleurs principales posées à l’aide de rouleaux à peinture. 

Le Wild style, pas si sauvage que cela…

Le graffeur Tracy 168 serait le créateur de ce style unique et complexe qui apparaît en 1974 et qui a contribué à faire passer le graffiti du statut de lettres griffonnées à la va-vite sur un wagon de métro au rang d’œuvres d’art reconnues internationalement.

Le Wild style décline sur des surfaces conséquentes des lettres effilées et enchevêtrées aux couleurs vives dont le résultat final est souvent indéchiffrable pour un œil non averti.

Au-delà du style novateur, le Wild style est l’une des formes de graffiti les plus utilisées dans un contexte de rébellion et de revendications. Dans la course à la notoriété, les successeurs de Tracy utilisent cette police pour transmettre l’image de ce qu’ils sont, tant en termes de design que de message politique.

Le style 3D, du volume et du relief sur une surface plane

C’est en quelque sorte la 3e génération du graffiti inventé par Erni Vales en 1993. L’idée est simple, il s’agit de donner du volume en trompe-l’œil au lettrage pour faire jaillir le message du support sur lequel il a été greffé.

Pour cela, des blocs 3D reliés au contour et mis en couleur sont ajoutés sur les côtés ou à la base des lettres afin de créer cette impression de volume. Tout l’art de ce lettrage aux possibilités infinies de personnalisation est de jouer sur le contraste entre l’ombre et la lumière par l’utilisation des différentes tonalités d’une même couleur.

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