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Karl Lagasse, pour un dollar et un building…

Oeuvre de l'artiste Karl Lagasse 1 dollar

C’est en 1996 à l’âge de 15 ans que la carrière artistique de Karl Lagasse a réellement débuté lorsqu’il vendit un premier collage à Anvers. Depuis, son art s’est structuré avec One Dollar et Building qui en sont les fondations.

In God We trust

C’est l’année 2009 qui consacrera la percée de l’artiste. Karl Lagasse réalise en effet cette année-là son premier « One Dollar » long d’un mètre qui lui permet d’acquérir une véritable notoriété. Il sera classé au top 10 mondial des sculpteurs de moins de 30 ans par Artprice.

Son premier « One Dollar » fut vendu aux enchères à Drouot pour 1 500 € puis les ventes commencèrent à décoller grâce à la demande des galeries, pour devenir et rester la pièce maîtresse de son œuvre.

L’artiste révèle que son inspiration pour cette œuvre majeure trouva sa source en 2008 lors d’une visite qu’il fit dans la station de métro George V à Paris. Celle-ci était en cours de rénovation et toutes les affiches publicitaires avaient été maladroitement déchirées des cadres en aluminium.

Il fut d’emblée fasciné par la beauté brute et intrigante des quelques lambeaux de papier des anciennes publicités des années 60 et 70 qui restaient aléatoirement accrochées au support. Il fit plusieurs séries de photos de tous ces cadres dans leurs moindres détails, comprenant intuitivement qu’il y avait quelque chose à tirer de ces supports bruts.

Après de nombreuses heures de travail, d’essais, de tentatives, de ciselage, de peinture, de vernis et autres effets miroirs sur ces plaques d’aluminium récalcitrantes, sans jamais arriver à un résultat satisfaisant, le « One Dollar » s’est imposé subitement et spontanément, comme porté par l’énergie du désespoir.

Pour l’artiste, ce « One Dollar » renvoie le message qu’il est possible de faire de l’art avec presque rien, avec seulement un dollar. C’est aussi pour lui une façon d’exprimer sa fascination pour les États-Unis et pour le slogan « In God We Trust » qui se trouve sur chaque billet vert.

Building, le lien entre le besoin d’élévation et la fascination pour les USA

En 2012, l’artiste fut reconnu comme étant l’un des 50 meilleurs artistes contemporains tirant leur inspiration des icônes américaines. C’est également au cours de cette année qu’il créa pour le 65e festival de Cannes la sculpture en bronze « Building » pour représenter l’histoire du festival.

Avant tout célèbre pour les nombreuses déclinaisons de sa sculpture emblématique « One Dollar », il l’est aussi grâce à ses « Buildings » largement déclinés dans de nombreuses versions. Ces derniers sont inspirés des gratte-ciel New-Yorkais et participent de sa fascination du monde américain et de son désir d’élévation personnelle. Ils sont construits comme étant l’écho et la rencontre entre sa personnalité profonde et le monde qui l’entoure.

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