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Nasty, Fais tourner mon Blaze…

Oeuvre de l'artiste Nasty

Son nom, il le signe au jet de sa bombe de peinture et l’a décliné à l’infini sur les murs parisiens, sur les wagons de la SNCF et dans le métro avant de livrer son art en galeries ou pour la publicité. Nous vous présentons aujourd’hui Nasty !

Fais tourner mon Blaze

Nasty a puisé son inspiration dans le mouvement hip-hop et auprès des Street Artistes New Yorkais. Il décline son nom – son Blaze – en lettres colorées et acidulées sur les murs parisiens et réalise des fresques géantes sur les wagons de la SNCF.

Sa marque de fabrique est de plus en plus visible et envahit les tunnels du métro, les murs le long des voies ferrées et ceux des quais de Seine qui deviennent dès lors ses supports de prédilection.

Son travail est facilement identifiable car il consiste à décliner son nom – Nasty – en utilisant des jeux de couleurs, de formes et d’effets avec une petite prédilection pour le rose.

Il associe également à son nom deux slogans qui viennent renforcer sa marque de fabrique : « Fais tourner mon Blaze » et « Save Trees Write On Walls ».

Au début des années 90, il rejoint le collectif Artistes en Cavale (AEC) dont la stratégie est de concentrer leurs actions aux endroits où leur travail sera le plus visible.

En 1994, avec le même collectif, il décore un immeuble inhabité de la rue du Dragon dans le 6e arrondissement de Paris où l’association Droit au Logement installe 130 sans domicile fixe.

Save Trees Write On Walls

Nasty va petit à petit orienter son travail de la rue aux galeries où il amène ses décors et fonds favoris comme les plans du métro, les briques en céramique et les plaques en émail de la RATP. Il recrée en studio ses espaces de prédilection parisiens qui sont alors exposés, comme les témoins d’une époque.

Pressentant la fin du collectif, il travaille de plus en plus souvent en duo notamment avec Dealyt, un ami de longue date, avec qui il partage l’amour du graffiti mais dans un style radicalement opposé. En effet, la technique de Nasty – qui commence ses œuvres en réalisant les fonds puis en posant les contours – est antithétique à celle de Dealyt qui commence par les contours puis les remplit de couleur.

Entre 2009 et 2011, il a travaillé sur de nombreux projets publicitaires (Mercedes, Bic, Nestlé, Bnp Paribas, Coca-Cola, 1664, etc.) et dans l’univers des « artoys » : Kidrobot et Toy2R à Hong-Kong. Il a également participé à la Collection ADG exposée au Grand Palais et a reconstitué dans la galerie Hélène Bailly au Klay à Paris une station de métro.

C’est dans cette galerie qu’il récidive en 2013 pour l’exposition Lyrics. Il expose également ses œuvres à la galerie Chapon et à la galerie Magda Danysz.

Nasty participe chaque année avec un certain succès à la vente aux enchères « Urban Art », le rendez-vous incontournable des collectionneurs d’art urbain organisée par Artcurial.

En 2013, à l’occasion des travaux de transformation du haut lieu des nuits parisiennes, les Bains Douches, en hôtel de luxe, il participe à la réalisation d’une œuvre d’art géante éphémère.

Aujourd’hui, Nasty travaille sur toile ou sur plaques de métro, principalement dans un atelier qu’il partage avec d’autres artistes, et expose dans des galeries du monde entier.

Un documentaire réalisé par Béatrice Vernhes, « L’art et la manière » et un livre publié aux éditions Alternatives, «Nasty & Slice, Artistes en cavale» retracent son parcours.

En savoir plus :

Nasty, un destin précoce né dans un livre qui vit dans le métro

Nasty, de Spaycan Art aux plaques de métro !

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